La galerie L'Art Ancien a inauguré une exposition d'œuvres impressionnantes d'Alina Marat, une artiste kazakhe qui crée son art, en équilibre entre peinture et haute technologie.

Les peintures en mouvement d'Alina Marat sont des hybrides, réalisées à l'intersection de deux matériaux très différents : une peinture géométrique audacieuse sur un support en aluminium et une projection numérique unique sur ce support. Marat crée des images numériques à l'aide de programmes informatiques exclusifs qui lui permettent de générer plusieurs couches d'images et d'encoder des variables qui produisent des changements et des changements subtils dans la vitesse, la direction, la durée et la longueur de divers segments tout en conservant un programme contrôlé, des éléments de composition et des couleurs de la palette. Le résultat est une expérience hypnotique, cinétique et perceptuelle qui ne finit jamais, évoluant et se transformant lentement d'une image à l'autre. La projection n’est pas une vidéo ou une boucle répétitive, mais est générée en continu directement à l’aide d’un logiciel spécial. Une autre caractéristique intéressante de ces œuvres est que lorsque vous éteignez la projection à l’aide de la télécommande, une superbe peinture géométrique reste sur le mur.

Alina Marat crée des abstractions compressées. Il y a des références à la théorie des couleurs et à la peinture des champs de couleurs, ainsi qu'aux premières influences de Kenneth Noland et Helen Frankenthaler. Il y a également des références claires au travail de Dan Flavin et à ses recherches sur la couleur additive provenant de diverses sources de lumière. Ensemble, ces mouvements historiques reflètent également une caractéristique importante de l'art qui a émergé dans les années 1960 et 1970 et qui est désormais clairement évidente dans le travail d'Alina Marat : la combinaison de l'art traditionnel (base et pigment) avec la technologie (électricité, lumière et nouveaux matériaux), ainsi que de nouveaux concepts.